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3. Empowerment, le renouveau de la démocratie
Plénière # 3
Intervenants Américains :
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Animateurs:
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Invité politique français :
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Questions centrales du débat :
Milan > Peux-tu nous raconter l’histoire de la construction du groupe RYTF ? Donovan > Pourquoi les avoir soutenus ? Est ce que vous êtes en situation de conflit, coopération, négociation, rapport de force ? Les 3-4 choses qui nous ont frappées : · Reconnaissance de la capacité d’auto-organisation · Reconnaissance de la communauté comme une force · Appui au projet de l’institution (i.e. budget participatif) · Acceptation du rapport de force · Capacité à se coaliser Myriam El Khomri > Y aura-t-il un fond de soutien à la démocratie d’interpellation sur le même modèle que le financement des partis politiques et des syndicats ? Quel soutien et appui à la structuration de la coordination « Pas sans nous »? Et du coup, quel enjeu de culture à développer dans les institutions ? Comment cela va se passer : Mobilisation de vos agents en les formant sur les questions d’empowerment (regard, posture) et rediffusion de compétences par la formation gratuite vers le secteur associatif, par exemple ? Quel vrai portage politique sur cet enjeu là ? |
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Réponses :
« Il n’y a pas d’amis permanents, il n’y a pas d’ennemis permanents,
il n’y a que des intérêts permanents »
Mise en contexte du collectif :
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Milan TAYLOR,
président du RYTF explique qu’il a initialement créé le collectif pour changer
l’image des jeunes noir américains dans la société. Il veut aussi prouver aux
jeunes de sa communauté qu’il ne faut jamais avoir peur d’essayer !
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Donovan RICHARDS
adjoint au Maire de New-York pour le 31e district explique pourquoi
et comment il est l’un des premiers élus de la ville à avoir mis en place un
budget participatif dans sa communauté. Grâce à la demande du collectif RYTF,
il dépasse son inquiétude et instaure un B.P. d'un million de
dollars. L’instance participative est subdivisée en comités (jeunes,
développement durable, éducation…) et chacun de ces comités propose 5 projets pour des financements.
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Pour Milan TAYLOR,
le budget participatif est une situation « gagnant-gagnant » pour l’élu
et sa communauté. Mais c’est surtout une opportunité exceptionnelle pour
engager les jeunes dans la vie politique de la communauté, car ils peuvent voir
directement et rapidement les fruits de leur l’investissement et leur mobilisation. Selon Milan le budget
participatif est l’outil idéal pour pouvoir transmettre la culture de l’engagement
politique et démocratique aux jeunes.
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Donovan explique que lorsqu'il a voulu enlever le budget participatif de la partie de son
district où était RYTF pour le mettre dans une autre division, le collectif
RYFT a « envahi son bureau » et organisé une campagne médiatique pour
ternir son image politique. Même si Milan n’a pas gagné cette bataille
politique, il explique comment cette expérience a été enrichissante pour les
jeunes de la communauté car cela a servi de « formation sur l’agitation
politique ».
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Discussion avec la secrétaire d'Etat chargée à la ville Madame EL KHOMRI :
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Les défis et enjeux des conseils
citoyens selon Madame la secrétaire d’État Myriam EL KHOMRI :
Myriam EL KHOMRI revient sur le rôle du ministère de la ville :
L’intérêt général doit être le dénominateur commun pour les conseils citoyens :
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La confiance et les conseils citoyens leviers pour l'empowerment
Comment former ?
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Comment organiser un négociation dans le cadre d'un rapport de force ?
Objectifs de l’atelier (en simultané sur 8 groupes) : · Sensibiliser aux règles et au cadre de la négociation · Identifier les bonnes pratiques de la négociation Déroulement des ateliers : · Jeu de rôle · Debrief collectif des points forts et faibles de la négociation observée Travail sur la bonne pratique de la négociation, le but est d’apprendre à défendre son projet. Il y a 3 groupes : · Les Athéniens, · Les Méliens, · Les observateurs |
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Retranscription d'un des 8 débats :
Dans un premier temps, les membres du groupe lisent le texte et ensuite ils devront établir une stratégie.
Voici les différents commentaires qui ont été faits pour établir une stratégie : « Il faut identifier les enjeux pour chacun » ; « Les Athéniens veulent faire la guerre aux Méliens mais ils sont déjà affaiblis » ; « Déplacer la négociation sur le domaine commerciale » ; « Pas de négociation possible » ; « il faut rester neutre » ; « Il faut gagner du temps pour que les Méliens puissent se renforcer » ; « Rien ne dit qu’en se soumettant il y ait une liberté » ; « Il faut parler de l’apport de la science » ; « La science a besoin de liberté car sinon le savoir va être anéanti » ; « Objectif dans la négociation : rester indépendant ou porter allégeance » ; « Accepter sous conditions » ; « Négocier notre soumission » ; « Mais on va pas être mobilisé, en négociant notre neutralité » ; « Exposé sur le terme gagnant/gagnant » ; « Il faut qu’ils se sentent gagnants, et qu’ils comprennent qu’ils peuvent y gagner dans la neutralité » ; « Paix favorable au commerce, à la richesse » ; « Pas rentrer en guerre, garder la souveraineté de l’ile » ; « Cela permet une économie de temps, d’énergie, d’argent et de mort , faire comprendre aux Athéniens que c’est dans leur intérêt »
Athéniens : « Nous allons construire un projet commun » Ils se présentent tour à tour : un conseiller juridique, commandant qui représente la flotte et deux conseillères qui vont pour répondre à toutes les questions sur les apports et la contribution des Athéniens au projet commun.
Méliens : « Je représente le partie civile et les Méliens considèrent que ceci n’est pas une négociation », « Pourquoi êtes-vous là ? »
A : « Nous sommes là pour avancer sur un projet commun sous forme de partenariat, pour permettre à l’ile de s’étendre grâce aux moyens que nous pouvons vous apporter »
M : « Nous avons un savoir scientifique reconnu, et nous tenons à notre indépendance et c’est cette indépendance qui vous a attirés chez nous » ; « Quels sont vos conditions ? »
A : « Tout d’abord, de trouver votre place au sein de notre communauté, permettre de promouvoir le savoir-faire sur la feta et ne pas seulement le limiter à une exploitation familiale, nous avons les tomates, les concombres et les olives noirs, cela permet de faire une salade grecque. Nous vous proposons donc de l’étendre à l’ensemble du monde grâce à notre flotte puissante et donc de commercialiser la feta et la salade grecque. »
M : « Quelles sont les conditions d’exportation ? Car votre flotte est très occupée à faire la guerre donc vous reste-t-il des navires pour permettre de commercialiser la feta ? »
A : « Il serait mieux d’oublier ces questions de guerre et de trouver un accord pour libérer une partie de la flotte et l’utiliser de façon plus noble »
M : « Cependant vous êtes en guerre avec les Spartiates actuellement, alors comment allez-vous faire pour nous fournir des bateaux ? » Nous sommes dans une position de neutralité, et ce qui nous intéresse c’est de promouvoir le commerce, donc si nous pouvions nous mettre en accord pour que chacune des parties soit gagnante, et ainsi avoir des navires sous des conditions que nous allons étudier » ; « Nous nous demandons comment nous agriculteurs allons vivre après l’exportation de notre feta car nous ne voulons pas avoir de taxe »
A : « Nous vous proposons le statut de territoire autonome comme proposé à nos autres partenaires et ainsi avoir des représentants de la République mélienne à Athènes et jouir des droits comme les autres partenaires » ; « Nous venons ici d’égal à égal grâce à nos partenaires nous évoluons en coopération et nous vous proposons d’aller plus loin. »
M : « Cependant vous avez votre flotte amarrée à notre port et si elle est supérieure à celle des spartiates, ils ne viendront alors plus chez nous. Il faut que notre ville vivent et si des paysans veulent naviguer est-ce que cela sera toujours possible ? » ; « Qu’est-ce que vous entendez par territoire autonome ? » ; « Est-ce que cela revient à dire que nous serons placés sous tutelle ? »
A : « Nous vous associerons pleinement et entièrement à notre fonctionnement démocratique et avoir des représentants au sein de notre assemblée et les règles qui s’appliquent à la société athénienne vont s’appliquer à votre territoire »
M : « Donc les règles de notre ile devront être votées à Athènes ? »
A : « Oui, par vos représentants »
M : « Nous avons très bien compris le piège que vous nous avez tendu en venant sur notre ile, car cette réunion se passe à huit clos c’est-à-dire loin des oreilles du peuple. Secondement l’autonomie que vous nous promettez va au final servir aux Athéniens qui pourront utiliser les richesses de notre ile. Donc je vous précise à nouveau que le peuple Mélien n’acceptera pas et que cela nous amènera à une rébellion »
A : « Vous vous emportez, nous vous proposons de construire un avenir commun et non un combat »
M : « La question que nous nous posons c’est de conserver la gouvernance de notre ile par notre conseil, nous savons très bien qu’il faut qu’il y ait une coordination avec le conseil d’Athènes mais si nous voulons contenir notre jeunesse il faut que nous puissions garantir une identité à notre ile et que vous nous garantissiez que les échanges commerciaux seront bons, car nous sommes neutres nous vous le rappelons
A : « Nous connaissons vos valeurs, cette négociation pourrait alors apporter à nos peuples une valorisation économique, éducative, valoriser vos connaissances et développer le système mélien et ainsi les façons de penser »
M : « Quels gages donnez-vous de votre sincérité par rapport à cette négociation car pour l’instant vous nous menacez de guerre et cela n’est pas agréable pour le peuple »
A : « Si un accord est trouvé l’armée athénienne s’engage à protéger les citoyens Méliens » ; « Nous sommes ici pour négocier et non en conquérants et nous sommes là pour discuter sur les points où nous pourrions progresser mutuellement »
M : « Cependant vous ne nous avez pas interrogés sur ce que nous avons à proposer, sur ce qui nous préoccupe par rapport à notre ile »
A : « Mais vous nous avez demandé nos propositions vous auriez très bien pu exposer les vôtres »
M : « Ce que nous souhaitons c’est garder notre souveraineté » ; une personne résume la situation ; « Sachant que la guerre ne serait un avantage pour personne, nous vous proposons que vous nous laissiez notre autonomie et que vous alliez vers d’autres peuples pour vous étendre mais nous vous proposons d’être une base comme port d’escale. Nous pourrons faire des accords commerciaux et culturels avantageux à votre égard »
A : « Nous trouvons dommage compte tenu de la position de votre territoire que vous persistez à vouloir rester isolés, nous venons de conclure un accord avec Rome pour renforcer nos accords de partenariats commerciaux et de soutien logistique, donc il serait dommage de vous priver de cette occasion d’intégrer la République Romaine et Athénienne. »
Fin de la négociation
Les observateurs vont pouvoir conclure sur ce qu’ils ont vu à travers cet échange :
Il y a eu un cadre posé car les Athéniens ont réussi à le poser, ils jugent qu’il était intéressant de poser la question « pourquoi êtes-vous la ? » La négociation s’est faite sur les bases des Athéniens et les Méliens ont eu du mal à avoir un objectif. Les Méliens étaient en désaccord et on sentait la confusion et la cacophonie au sein du groupe. Tandis que les Athéniens étaient organisés et ils se partageaient la parole. Les Méliens n’ont pas réussi à se mettre d’accord et ont essayé d’en faire une force tandis que le discours des Athéniens a été très sous-entendu. Ce sont deux stratégies bien différentes. Il y a eu une stratégie de contournement et la négociation a commencé à s’établir à la fin. Les revendications n’étaient pas assez établies et il aurait fallu demander « Qu’est-ce que signifie être souverain ? ». Il y avait un rapport de force négatif dès le début du débat.
CONCLUSION
Il y a eu une bonne pratique de la négociation et une bonne préparation en amont. C’est positif de poser le cadre. Cependant il est important d’avoir une cohésion de groupe. Il faut préciser les termes de la négociation, préciser les objectifs entre nous. Comment est-on en mesure de se donner la force pour être en égalité.
Les institutions peuvent elle créer des espaces de dialogues constructifs et recréer une approche « bottom-up » ?
Restituteurs des ateliers:
Démocratie, collaboration et rapport de force : l’exemple américain Etat des lieux, freins et opportunités pour les espaces de négociation et de dialogue entre habitants – citoyens et pouvoirs publics en France. |
Mr TROUSSEL explique ce qui influence le
succès d’une négociation lors de situation de rapport de force, ce sont les
différentes personnalités de chaque individu. Il est donc important de modifier
les règles du jeu pour pouvoir laisser aux différentes personnalités la possibilité
d’intervenir lors de négociations.
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Mr TROUSSEL partage trois points qu’il
a pu observer lors des ateliers sur la notion du compromis :
a) Le compromis est plus solide après confrontation b) Tout le monde de ne veut pas forcément un compromis ! c) Quand on accepte de se mettre dans la situation de ses adversaires il est plus probable d’aboutir à un compromis. |
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Mr MECHMACHE
explique que notre démocratie ne peut exister si on ne lui donne pas les
moyens de faire ensemble. Il revient sur la création du collectif « pas
sans nous » et de la nécessité du faire ensemble. Pour lui il est
essentiel de créer des espaces de confiance, où le savoir-faire des habitants
est exploité pour faire ensemble.
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Mr TROUSSEL explique que selon lui la
politique ne peut faire changer la société si elle-même n’est pas mobilisée. Il
s’interroge sur la représentation politique actuelle, selon lui ce sont encore
et toujours les mêmes qui sont à la tête des partis. Il conclut que l’empowerment
est une réponse pour pallier aux carences de notre fonctionnement politique
démocratique représentatif et qu’il faut donc changer les règles du jeu
politique.
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Mr MECHMACHE s’interroge sur l’instrumentalisation
des conseils citoyens et interroge la salle « si les autres ne le font pas
pour vous, qu’avez-vous, vous, décidé pour que les choses elles changent » ?
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LE OFF de la thématique :
Mohammed MECHMACHE, président d'AC Le Feu :
"Les associations font exister la vie dans les quartiers"
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Président du collectif AC Le Feu Mohammed MECHMACHE souligne le rôle de l'empowerment et des associations comme levier pour les quartiers. Selon lui la société civile et les associations mettent en mouvement et font la vie dans les quartiers.
Il note également son inquiétude quant au danger de la diminution des budgets et des moyens auquel les associations font face. Il conclut sur la nécessité de dialoguer entre les acteurs qui font la villes pour co-construire ensemble. |
Madame Myriam EL KHOMRI, secrétaire d'Etat chargée de la ville
" La République doit être le réseau de ceux qui n'en n'ont pas "
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Madame Myriam EL KHOMRI, secrétaire d'Etat chargée de la ville explique :
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Le Président du Conseil Général de la Seine-Saint-Denis
"Si on en est là aujourd'hui c'est dû à la faiblesse de notre démocratie représentative"
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Stéphane TROUSSEL partage les enjeux de la participation citoyenne et de l'empowerment sur son territoire. Selon lui, pour faire avancer l'empowerment des habitants il faut :
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Le Préfet délégué à l'égalité des chances de la Seine-Saint-Denis
" Il faut un réarmement intellectuel des cadres associatifs et des habitants dans les quartiers"
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Lors de forum "Empowerment en action" Monsieur Didier LESCHI, Préfet délégué à l'égalité des chances, répond aux questions de MUSE D.Territoires sur l'enjeu de l'empowerment et de la participation citoyenne sur le territoire de la Seine-Saint-Denis. Il souligne sur le besoin de former aux méthodes d'empowerment.
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C’est une langue de terre qui avance sur l’océan, parallèle au continent. Au sud de l’arrondissement du Queens, à New York, face aux pistes de l’aéroport JFK, la péninsule de Rockaway protège naturellement la Baie de Jamaïque des tempêtes de l’Atlantique. À l’ouest, les Blancs, dans les luxueux pavillons du bord de mer. À l’est, les Noirs pauvres, relégués dans les grands ensembles de ce quartier périphérique.
« C’est un défi de grandir là, parmi les stéréotypes », raconte Milan Taylor, 25 ans. En 2011, il a fondé la Rockaway Youth Task Force (RYTF), une association pour impliquer les jeunes du quartier dans la vie civique. « On voulait faire une différence. À l’époque, on ne savait pas encore comment. »
Le 28 octobre 2012, l’ouragan Sandy frappe New York. Cinq mètres d’eau submergent le front de mer. Des maisons sont emportées. La ligne de métro reliant Rockaway à Manhattan est rompue. Plusieurs jours durant, les habitants de la partie pauvre attendent les secours. Les membres de l’association organisent alors collectes et distributions de nourriture, et reconnectent, par les réseaux sociaux, la péninsule à la métropole.
« Ils ont transformé une crise en opportunité », témoigne Donovan Richards Jr., conseiller municipal du 31e district de New York, qui connaît Milan Taylor depuis sept ans. Ce membre du Parti démocrate, élu en 2013, a décidé de laisser ses administrés décider de l’utilisation d’un million de dollars de fonds discrétionnaires. Pendant un an, les habitants se sont réunis, ont débattu, voté. Les cinq projets les plus pertinents ont été financés.
S’émanciper des institutions
Les deux New Yorkais étaient à la bourse du travail, vendredi 10 octobre, au sein d’une délégation venue des USA pour participer au forum organisé par l’association Muse D.Territoires sur « l’empowerment » (de l’anglais power, le pouvoir. Le fait d’en être investi). Rejoints au cours de la discussion par Myriam El Khomri, nouvelle secrétaire d’État à la Ville, les deux Américains ont tenté de définir par l’exemple ce concept dont François Lamy, prédécesseur de Mme El Khomri, s’était saisi.
Aux yeux de ses détracteurs,« l’empowerment » est un moyen pour l’État de se désengager. Pour ses promoteurs, c’est une opportunité pour les citoyens de s’émanciper des institutions et d’imposer leurs priorités. Aux États-Unis, où les services publics sont historiquement plus restreints, c’est une nécessité.
Les intervenants ont souligné le rôle du rapport de forces. Ainsi, après avoir donné, la première année, ce million de dollars à la moitié la plus déshéritée de sa circonscription, Donovan Richards a décidé, l’année suivante, d’en faire bénéficier l’autre moitié, par souci d’équité. « Milan et ses amis en ont profité pour faire un peu d’agitation », s’amuse-t-il.
Les membres de RYTF ont envahi le bureau de M. Richards et créé un blog pour dénoncer son action. Les parties ont fini par se réconcilier autour d’un compromis. Le principe de l’alternance a été conservé, mais les pétitionnaires ont obtenu un financement supplémentaire pour quelques projets qui n’avaient pas été retenus.
« Nous arrêter à ce moment, ça aurait été comme arrêter un train en marche », se justifie Milan Taylor. « Alors on a fait du bruit. Et, tout en le faisant, on a appris à mener une mobilisation ». « - À mes dépens », sourit Donovan Richards.
Sébastien Banse
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